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Le sport au service du développement et de la paix Printable Version PRINTABLE VERSION
by Desire--Clitand, Gabon Sep 23, 2005
Peace & Conflict   Opinions
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LE SPORT AU SERVICE DU DEVELOPPEMENT ET DE LA PAIX.


Faisant partie des priorité des Nations Unies, le sport est devenu une donne fondamentale, une base sur la quelle tabler pour l’aboutissement un tant soit peu des Objectifs du Millénaires pour le Développement. Il n’ y a qu’ à lire ces propos su secrétaires général des Nations Unies Kofi ANNAN, tenus au forum table ronde de ‘’ Olympic aid ‘’, pendant les jeux olympiques de Salt Lake City en 2002, pour s’en rendre compte :

« Le sport peut jouer un rôle dans l'amélioration des vies des individus, pas seulement des individus, pourrais- je ajouter, mais de communautés entières. Je suis convaincu que c'est le bon moment pour exploiter cette idée, pour encourager les gouvernements, les agences de développement et les communautés à penser à la façon d'inclure le sport de manière plus systématique dans les plans d'aide aux enfants, particulièrement ceux vivant dans la pauvreté, les maladies et les conflits. »

La tradition consacre aujourd’hui le sport comme l’élément fédérateur, ponctuel, de tous les peuples du monde. L’exemple peut se lire sur les derniers jeux olympiques qui ont réuni plus d’une centaines de nations à Athènes ou encore à travers la coupe du monde de football qui réunit également tout les quatre ans trente-huit nations, pendant un mois pour divertir le monde entier. Il existe une foultitude de ce genre.
Que notre pays soit présent ou non, nos cœurs finissent toujours par choisir une équipe que nous supporterons le long de la compétition. Par là, il appert déjà que le sport peut influer, agir ou créer en nous des comportements nouveaux. Mais alors, si le sport, terme générique que nous utilisons pour désigner l’ensemble des activités physiques, individuelles ou collectives pratiquées à des fin d’hygiène, sanitaire, de jeu, de divertissement ou de compétition est susceptible de provoquer des changements en chaque individu, comment peut-on alors récupérer cet élément pour créer autour de nous des conditions adéquates de développement ?

Développement susceptible d’engendrer la paix, d’éradiquer la pauvreté et son corollaire de maux et enfin de permettre l’épanouissement de l’homme dans la nature. Mais avant , comment le sport peut-il constituer un élément fédérateur et unificateur ?

Au vue des expériences ou des épreuves sportives qui se sont déroulées au fil des temps, partant de l’Antiquité ( Les jeux de la ville d’Olympe, devenus les Jeux Olympiques) à nos jours, il est indéniable que le sport a un rôle d’unificateur. Dans l’Antiquité greco-romaine déjà, les Gladiateurs, véritables machines de guerre étaient parfois jetés dans les espaces aménagés pour des combats infernaux avec des fauves . Ces combats étaient admirés par des spectateurs. Spectateurs constitués de toutes les strates de la société.
Pour cela, il y avait la présence du roi et de la reine. A partir de là, on voit en effet que ces combats titanesques constituaient des moments privilégiés dans la vie du royaume. C’était l’un des rares moment où tout le royaume se réunissait et le peuple, comme un seul et unique homme se délectait du spectacle. Il y avait donc confusion des strates de la société et par conséquence tolérance ponctuelle de l’autre considéré comme n’étant pas de la même classe sociale.

Aujourd’hui, le constat reste le même. Les nations en conflit participent volontiers aux compétitions internationales et parfois dans les mêmes groupes . Alors, si ces hommes et femmes en conflit arrivent à s’entendre sur les stades et aires de jeux, comment n’est-il pas possible de transposer ces valeurs au sein de leur pays respectif ?

La question d’éducation et de réapropriation de ces valeurs doit pouvoir répondre à cette interrogation. En effet, au vue de ce qui se passe dans le monde de nos jours, les sportifs deviennent des ambassadeurs itinérants. Ils voyagent de part le monde pour divulguer les idéaux de paix afin de freiner les élans belliqueux chez les peuples de la terre. Aussi, doivent-ils s’atteler à éduquer les jeunes sur leur comportement exemplaire lors de leurs activités.

Cette initiative est certes louable, mais il faudrait, plus de publicité sur les espaces de jeux pour inviter et inciter le monde de se soutenir main dans la main pour lutter contre les guerres et montrer un fois pour toute que le sport a des pouvoirs indéniables sur le comportement des individus.

Grâce au phénomène sport-école qui fait mode en Afrique de nos jours, il s’en suit de plus en plus que les jeunes arrivent à analyser l’association sport-études et remarquent que les résultats de ce dualisme sont efficients pour le développement et l’insertion de l’individu dans la société. Lorsqu’on analyse le parcours de certains sportifs de haut niveau, il apparaît que leur mérite et leurs acceptation dans la société ne sont dues qu’au fait qu’ils aient la faculté de pratiquer un sport. Or, sans cette donne il n’en serait rien.





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Writer Profile
Desire--Clitand


Je suis étudiant en 4ième année de littératures africaines à l'Université Omar Bongo de Libreville, au Gabon. Je fais partie du bureau élu des Jeunes Volontaires Francophones du Gabon (JVF-Gabon) où j'occupe les fonctions de chargé des projets et des programmes. Le site web est: www.jvfgabon.org . Je suis par la même occasion vice–président du CRELAF (Cercle de réflexion des étudiants en littératures africaines et francophones) www.crelaf.tigblog.org/. Structure de l’Université, précisément du département des Littératures Africaines. A travers ce canal, nous avons pour dessein de vulgariser la littérature africaine et francophone, mais aussi de montrer tout le potentiel esthétique qui est le leur. Potentiel bien évidemment illustrer par les œuvres d’AHMADOU KOUROUMA ou de Sony LABOU TANSI par exemple.
Toutefois, mon plus grand souhait et souci est de faire quelque chose pour sortir le continent africain de la misère et des drames qui l'assaillent depuis des décennies. C’est pour cette raison en effet que j’aime beaucoup écrire pour traduire ce que je ressens, c’est-a-dire mes passions, mes envies et pour sublimer mes besoins, mes haines, mes peines, mes désespoirs, mais aussi pour donner mes idées à ceux qui en ont besoin, ou pour égayer simplement des personnes en détresse. Dans le quotidien je suis grand lecteur d’Ahmadou KOUROUMA, de Sony LABOU TANSY et de STHENDAL. Ce sont trois auteurs dont l’œuvre est une symphonie me rappelant sans cesse le devoir de droiture et le respect total d’autrui. Mon aventure avec la littérature commence au cours moyen où je fus champion des affabulations. J’écrivais tellement des rédactions drôles et attrayantes, ce qui me valait d’être copier par les absents qui s’en inspiraient pour produire leurs propres textes. Cela m’a poussé à aimer la littérature et l’écriture, à me sentir intéressant. C’est pourquoi je suis en train de terminer la rédaction d’un recueil de nouvelles. Mais ce qui me bloquera ce n’est qu’un éditeur. Car je suis encore sous les tropiques où tout est politisé et subjectif.
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